Une dépendance aux sports, ça existe!

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Lorsque l’on évoque le mot dépendance, on pense souvent aux drogues, aux médicaments et à l’alcool. Or, il n’y a pas que ces substances qui peuvent amener les individus à être dépendants: le sport aussi.

En effet, depuis quelques années, on entend de plus en plus souvent parler de la bigorexie, maladie désignant le fait d’être complètement dépendant d’un sport au point d’en faire une obsession et de le pratiquer de manière excessive. Zoom sur un phénomène dont on n’a pas fini d’entendre parler.

Qu’est-ce qu’un bigorexique et comment savoir si on en est un?

Il y a une grande différence entre être passionné de sport, s’entraîner et pratiquer une activité sportive régulièrement pour se tenir en forme, et être complètement obsédé par une activité physique au point de ne penser qu’à cela et de toujours vouloir en faire plus, car on n’est jamais satisfait des résultats.

Quand le sport devient une obsession

On parle de dépendance aux sports lorsqu’une personne pratique plus de 10 heures de l’activité en question par semaine (les athlètes sont bien entendu exclus de cette description) et le fait pour des raisons qui vont au-delà du simple désir de garder la forme ou de perdre quelques kilos en trop.

Les motivations derrière cette addiction

Bien plus qu’une question de garder la forme, le dépendant aux sports cherche à combler un vide affectif, à ajouter du piquant dans sa vie ou à oublier ses problèmes en pratiquant son activité sportive.

Au même titre que les personnes dépendantes aux drogues, aux médicaments ou à l’alcool, les bigorexiques carburent à la sensation de bien-être et de récompense procurée par le fait de faire du sport. Résultat, lorsqu’elles n’en pratiquent pas, elles se sentent en manque et ont envie de recommencer afin de satisfaire leur envie.

Culte de la minceur

Souvent, une addiction au sport peut également dissimuler une obsession maladive de la minceur ou de la beauté.

Étant donné qu’il n’aime pas son corps, le dépendant au sport vise à atteindre un objectif de minceur et de beauté qu’il n’abandonnera pas tant qu’il ne l’aura pas atteint, et même lorsque son but sera achevé, souvent, il continuera de faire du sport, puisque son désir ne sera jamais satisfait. Loin de régler son problème, le sport ne fera que le panser temporairement et lui donner l’illusion de le résoudre.

Un malaise profond

En fait, peu importe la motivation, la dépendance au sport recèle, comme tous les autres types d’addiction, un malaise profond qui fait en sorte que la personne a toujours besoin de se défoncer dans l’activité physique pour se sentir bien. Pour se guérir, le bigorexique doit entrer en thérapie afin de remonter à la source du problème et de mettre le doigt sur la véritable cause de sa dépendance.

Les effets néfastes de la bigorexie

Si l’on peut penser que ce type de dépendance n’est pas offensif, puisqu’il implique de l’activité physique, il faut aussi savoir que pratiquer un sport à l’extrême peut entraîner de graves conséquences physiques sur une personne, telles que des déchirures musculaires, des fractures des os et même des crises cardiaques.

Pour en savoir plus sur la dépendance aux sports et sur les traitements qui sont offerts, contactez-nous.

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