L’alcoolisme, la toxicomanie ou la pharmacodépendance (dépendance problématique à la médication, selon les critères du DSM-IV énuméré dans les problématiques traitées de ce document) ne sont que des symptômes ou des conséquences d’un mal de vivre qui est intégré et qui date depuis l’enfance la majorité du temps, soit par de la violence vécue ou des traumatismes vécus. La consommation peut aussi être une conséquence suite à un traumatisme vécu plus vieux, soit un abus physique à répétition, un abus sexuel ou un traumatisme comme un accident. Si on ne soigne que la conséquence, il n’y aura que peu de résultats puisque la personne est simplement en arrêt d’agir.
Traiter la dépendance, c’est donc aller plus loin que la consommation. C’est aider la personne à retrouver une façon saine et mature de gérer et contrôler son monde émotif. C’est l’amener à être capable de faire face aux situations d’adversité et d’anxiété de la vie courante en développant des comportements et mécanismes de protection adéquats, au lieu de la consommation.
Pour ce faire, il faut que l’individu comprenne la provenance, non seulement de sa consommation, mais aussi la provenance de ses comportements inadéquats, de ses mécanismes de défense et de ses distorsions cognitives qu’il a développées en rapport avec les souffrances vécues.
Souvent enfant, face à des souffrances, on apprend à se protéger du mieux que l’on peut, mais ces mêmes façons de faire à l’âge adulte deviennent complètement inadéquates. C’est pour cette raison qu’il faut traiter la source du problème (sans blâmer ou juger), mais dans l’objectif que l’individu comprenne comment ses souffrances l’ont amené là où il est.
C’est ainsi que le mal de vivre et ses réactions inappropriées sont remplacées par un bien-être et une nouvelle intelligence émotionnelle.