En essayant de comprendre les causes qui amènent les gens à devenir dépendants d’une substance, plusieurs personnes se demandent si la génétique peut jouer un rôle. La réalité est que bien que les personnes provenant de parents toxicomanes ou alcooliques aient plus de chances de le devenir elles aussi, notamment parce qu’elles auront tendance à reproduire les comportements qu’on leur aura appris, la dépendance est bien plus d’origine psychologique et émotive.

En effet, celle-ci est plutôt le résultat d’une multitude de facteurs qui influencent la façon de raisonner et de se sentir d’une personne au cours de sa vie et qui font en sorte qu’elle en vient à se réfugier dans l’alcool ou la drogue pour oublier ses problèmes. Afin de vous aider à mieux comprendre le phénomène de la dépendance, voyons plus en détails ces facteurs.

L’environnement

Plus encore que la génétique, l’environnement joue un rôle majeur dans le processus qui mène à la dépendance. En effet, dépendant de l’environnement dans lequel l’individu évolue, celui-ci sera plus ou moins enclin à devenir drogué ou alcoolique.

Nous avons vu dans un précédent blogue qu’un individu provenant par exemple d’un milieu familial dysfonctionnel avait plus de chances de devenir alcoolique puisqu’il est plus susceptible de grandir avec un mal de vivre qu’il cherchera par tous les moyens à guérir. Bien souvent, il se réfugiera dans l’alcool, puisque cette substance est accessible, économique et bien perçue socialement.

De même, un jeune élevé dans un milieu familial où l’alcool et la drogue sont omniprésents sera aussi plus enclin à devenir dépendant. Les enfants sont comme des éponges ; ils reproduisent non seulement les comportements qu’ils voient, mais ils associent aussi des sentiments avec certains gestes. Par exemple, quand ma mère se sent triste, elle prend de l’alcool ou fume un joint, alors quand je me sentirai triste, je pourrai prendre de l’alcool ou fumer un joint pour remédier à ma souffrance.

L’éducation et les pairs

Les pairs jouent aussi un rôle sur le processus qui mène à la dépendance. En effet, en étant entouré de gens qui consomment des drogues et boivent de l’alcool, un individu aura plus tendance à en consommer aussi.

Aussi, si une personne provient d’un milieu d’amis où consommer de la drogue est perçu comme étant un moyen «cool» de passer ses soirées et d’être dans la gang, elle aura tendance à valoriser ce comportement et à le répéter afin de susciter l’approbation de ses pairs.

En revanche, une autre personne provenant d’un milieu d’amis où la drogue est dévalorisée, sera moins encline à se rabattre sur celle-ci, car elle saura que ce comportement suscitera la désapprobation de ses pairs.

En somme, bien souvent, le fait de consommer ou non des substances illicites tient à une reproduction d’un comportement que l’on croit bon ou jugé normal par les autres.

En ce sens, l’éducation et l’environnement sont deux importants facteurs à considérer lorsqu’on essaie de comprendre le processus ayant mené à la dépendance d’un individu.

À la Maison L’Épervier, nous tenons compte de tous ces facteurs et surtout, nous ne jugeons personne. Nous sommes en mesure d’aider les personnes dépendantes à prendre conscience de ces facteurs à les aider à reprendre le contrôle d’elles-mêmes afin d’être capables d’affronter leurs problèmes sans avoir besoin de drogues ou d’alcool pour y parvenir. Contactez-nous dès maintenant pour en savoir plus.